vendredi 22 janvier 2010

La femme-enfant qui voyait grand


Charlemagne, Québec, 30 mars 1968.
Une petite fille maigrichonne mais au grand coeur rêve de chanter devant un public autre que ses poupées et personnages de Walt Disney.
Cadette d'une famille de quatorze enfants, tous musiciens, la petite ne manque de rien, surtout pas d'amour et d'attention.

Elle veut chanter? Elle chantera, de dire sa mère.

Le reste est de l'histoire ancienne, gravée dans la mémoire collective de tous les québécois(es) du vingtième siècle.

Toutefois, je vous invite à faire un bref retour en arrière, avant les joies de la maternité et Las Vegas:

Les années 80.

La belle enfant a maintenant 18 ans et toutes ses dents. Son sourire resplendissant, ses cheveux ondulés, son corps, sculpté dans les vêtements moulants dernier cris, si tendance en cette nouvelle décennie.

'86. Les lèvres rouges de la jeune chanteuse s'émerveillent au son de la musique de la star de l'heure, son nouvel idole: Michael Jackson. Comme lui, elle rêve d'une carrière mondiale.

La femme-enfant voit grand. Tout ne fait que commencer.

Tout ne fait que recommencer.
Incognito, bien dans sa peau, Céline Dion, la plus grande chanteuse du Québec, affirme maintenant sa féminité et ses débuts dans l'âge adulte.

Nouveau son, nouveau look. Elle mord la poussière, la belle Lolita, et commence tout doucement à dévoiler ses plus profonds sentiments... Est-elle trop jeune pour aimer?

Les jours de fièvre l'animent, comme un éclair , comme un coup de tonnerre...en elle. Sa passion grandit et son amour pour René aussi.

Tout a coup j'ai su que je t'aimais
C'etait comme un eclair
Comme un coup de tonnerre en moi
Tout a coup le monde est renverse
Brise comme du verre
Et la terre s'envole en eclats
Devant moi, devant moi
Et je brule et tu bruleras
Avec moi, avec moi

Jours de fievre
Jours de feu
Sur nos levres jusque dans nos yeux
Il se leve
Comme un torrent
Dans nos reves reves delirants
Jours de fievre
Devorant
C'est la seve, le temps du tourment
Je souleve des volcans
Et j'ai la fievre fievre fievre dans le sang

C'est le monde a plus de 100 degres
J'ai le ciel et l'enfer
J'ai l'amour et la guerre en moi
J'ai oublie tout ce que j'etais
Je marche et je me perds
Je ne vois plus a quatre pas
Devant moi, devant moi
Et je brule et tu bruleras
Avec moi, avec moi

Jours de fievre
Jours de feu
Sur nos levres jusque dans nos yeux
Il se leve
Comme un torrent
Dans nos reves reves delirants
Jours de fievre
Devorant
C'est la seve, le temps du tourment
Je souleve des volcans
Et j'ai la fievre fievre fievre dans le sang

Cette fille qui se jette
A corps perdu
C'est moi qui ai perdu la tete
Ou quelqu'un d'autre, je ne sais plus

Jours de fievre
Jours de feu
Sur nos levres jusque dans nos yeux
Il se leve
Comme un torrent
Dans nos reves reves delirants
Jours de fievre
Devorant
C'est la seve, le temps du tourment
Je souleve des volcans
Et j'ai la fievre fievre fievre dans le sang...


Céline Dion, la passion depuis 1968.

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